Rédigé par Julie Rieg et publié dans le magazine Bus & Car Connexion, cet article s’interroge sur les impacts des nouvelles façons de travailler (appelées New Ways Of Working ou NWOW) sur les mobilités et dénonce quelques préjugés. En effet, le télétravail réduit-il réellement les émissions CO2 générées par les déplacements professionnels ? Réduit-il réellement les embouteillages aux heures de pointe ? Les NWOW améliorent-elles l’accès à l’emploi ? Autant de questions qui sont traitées dans cet article, avec une interview de Dominique Losay, président du think-tank NWOW, et une interview croisée de Nathalie Coutrot, responsable études et mobilités SNCF Transilien, Catherine Priol, responsable valorisation de l’immobilier des gares en Ile de France SNCF Gares&Connexions et Olivier Trapani, chef de marché entreprises et BtoB SNCF Transilien.

Introduction de l’article

« Pour choisir leur lieu d’habitation, les individus tiennent compte du temps et de la pénibilité du trajet pour aller travailler, mais les plus pauvres n’ont pas le choix en raison de la pression foncière. Chaque fois que l’on augmente la capacité des infrastructures de transport, des familles déménagent plus loin pour accéder à un foncier moins onéreux en espérant se déplacer plus vite. Les nouvelles façons de travailler plus communément connues sous l’anglicisme New Ways Of Working (NWOW) sont souvent présentées comme la solution ultime aux problématiques de mobilité : embouteillages, pollutions, inégalités d’accès à l’emploi, etc. Qu’en est-il réellement ? (…) Entre mythes et réalités, les NWOW sont pleines de promesses pour les mobilités. »